Sept Romances Historiques de la Régence pour un Voyage Romantique dans le Passé
De Jane Austen à la saga des Bridgerton, le monde de la romance historique britannique fait vibrer les cœurs des lecteurs à travers des bals somptueux, des déclarations d’amour improbables et des dialogues piquants, tantôt humoristiques, tantôt passionnés, au gré de longues balades dans la nature.
Alors que Sir Walter Scott est honoré du titre de « Père du Roman Historique », c’est à l’écrivaine britannique Georgette Heyer que revient le mérite d’avoir popularisé la romance historique au XXe siècle, notamment à travers son sous-genre emblématique de la « Régence ». Inspirée par l’œuvre de Jane Austen, Heyer s’immerge dans une recherche minutieuse pour restituer fidèlement l’époque de ses récits, transportant ainsi le lecteur dans un voyage immersif à travers le temps.
Depuis lors, le genre a connu une belle floraison, proposant une multitude de romances peuplées d’héroïnes déterminées, de héros tourmentés et d’intrigues envoûtantes. Voici donc une sélection de romances historiques prenant place à l’époque de la régence pour plonger au cœur de passions dévorantes et explorer les méandres captivants de l’histoire britannique (les résumés qui suivent sont empruntés aux éditeurs).
Cotillon, par Georgette Heyer
La jeune Catherine Charing est dans une situation embarrassante : pour hériter de la fortune de son grand oncle fourbe et acariâtre, elle doit épouser l’un de ses cousins. Malheureusement, celui qu’elle aime ne veut pas d’elle. Jack est un débauché invétéré, peu disposé au mariage. Pour le séduire, elle tente néanmoins de le rendre jaloux en faisant croire qu’un autre cousin a demandé sa main. Et Freddy se révélera un complice de choc dans cette entreprise. Ensemble, ils iront même jusqu’à organiser de fausses fiançailles… Et si elle se laissait prendre à son propre jeu ?
Les héritières MacMorlan, par Nicola Cornick
En Écosse, la fortune et les possessions du clan MacMorlan attisent toutes les convoitises. À tel point que Lucy, Mairi et Christina – héritières fières et rebelles du clan – vont devoir se battre pour protéger ce qui leur est cher, et repousser les avances de prétendants aussi dangereux que séduisants…
Fiancés d’un jour, fiancés toujours, par Virginia Heath
Harcelé par sa marieuse de mère, Hugh Standish a une idée de génie pour avoir la paix : il s’invente une fiancée. Une véritable perle, qui a pris vie dans ses lettres à travers des anecdotes nées de son imagination. Cette comédie épistolaire dure depuis deux ans, et pendant ce temps Hugh mène une joyeuse vie de patachon. Mais, catastrophe, sa mère lui annonce qu’elle débarque à Londres pour l’aider à organiser son mariage ! Impossible de lui avouer qu’il a menti. Hugh n’a pas le choix, il doit trouver une jeune fille pour jouer le rôle de sa chère et tendre. C’est ainsi que Minerva Merriwell, une ravissante artiste rencontrée dans la rue, entre en scène…
Rendez-vous au printemps, par Kate Bateman
Depuis cinq siècles, les Montgomery et leurs voisins les Davies se battent comme des chiffonniers. Pour maintenir un semblant de paix, la tradition veut qu’une fois l’an les deux chefs de famille se serrent la main en terrain neutre. Devenu comte, Gryffud Davies rentre de Londres afin d’honorer le rendezvous. Il se retrouve face à Madeline Montgomery, avec qui il s’est disputé toute son enfance. Mais, ô surprise, la petite pimbêche est devenue une jeune femme magnifique qui excite aussitôt ses instincts polissons. Quelle belle occasion de se divertir loin de la ville ! Et la découverte d’une grotte sur la parcelle commune aux deux domaines va favoriser ses plans…
Une partie de campagne, par Mary Balogh
Recherche gouvernante, discrète, bonne éducation. Le Tout-Londres est en émoi. Pourquoi Anthony, marquis de Staunton, a-t-il publié cette étrange petite annonce ? En réalité, le jeune homme cherche une épouse. Pour faire enrager son père qu’il déteste, il a décidé de convoler avec la femme la plus ordinaire qu’il pourra dénicher. Mlle Charity Duncan, qui se présente, fera parfaitement l’affaire. Terne, effacée… une vraie petite souris ! En échange d’une rente à vie, elle accepte de se marier et d’être présentée à la famille d’Anthony, lequel compte ensuite l’expédier à la campagne pour ne plus jamais la revoir. Du moins le croit-il…
Les Chroniques de Bond Street, par Marion Chesney
Dans le Londres du XIXe siècle, malgré son rang, lady Fortescue n’a ni rente ni héritage pour vivre dignement. Lassée de dépendre de la charité familiale, cette veuve septuagénaire hésite cependant à se séparer de sa grande demeure décrépite de Bond Street et de ses domestiques – qu’elle ne paie plus depuis longtemps. Surgit alors la folle idée de faire cause commune avec d’autres infortunés et de transformer sa maison en hôtel. Du jour au lendemain, « Au Parent Pauvre » devient le lieu le plus chic de Londres. Mais le neveu de lady Fortescue, le duc de Rowcester, voit cette petite révolution d’un mauvais œil et se met en tête de fermer l’établissement. Sa rencontre avec miss Harriet James, la cuisinière en chef, pourrait bien le faire changer d’avis…
The Parfit Knight, par Stella Riley
En anglais seulement pour le moment. Lorsque le carrosse du marquis d’Amberley est pris en défaut par des bandits de grand chemin et que son cocher est abattu, il est contraint de s’abriter dans la première maison qu’il trouve et y est ensuite piégé pendant une semaine par une violente tempête de neige. Oakleigh Manor est la demeure de Rosalind Vernon qui vit seule, à l’exception de ses domestiques dévoués et d’un perroquet malicieux, coupée du monde extérieur par les conséquences tragiques d’un accident survenu dans son enfance. Mais Rosalind est courageuse, brillante et totalement dénuée d’apitoiement – et ce sont ces qualités qui, à mesure que les jours passent et que la neige continue de tomber, touchent le cœur d’Amberley. À son retour à Londres, le marquis persuade le frère de Rosalind, Philip, de l’emmener en ville pour qu’elle goûte à la société, malgré son handicap. Mais la cour d’Amberley est loin de se dérouler sans heurts. Philip Vernon ne l’aime pas du tout ; Rosalind semble tomber sous le charme de l’élégant duc de Rockliffe ; et pire encore, Amberley est hanté par un sombre et terrible secret qui, s’il est révélé, pourrait lui faire perdre Rosalind pour toujours.