La Reine Victoria en 5 faits

George HayterC’est le 20 juin 1837 à l’âge de 18 ans que Victoria devint Reine du Royaume-Uni jusqu’à sa mort en 1901. Son règne de 63 ans et sept mois est le second plus long de toute l’histoire du Royaume-Uni après celui d’Élisabeth II. Ce fut une période marquée par des changements industriels, culturels, politiques, scientifiques et militaires ainsi que par une extension de l’Empire britannique.

La série ITV avec Jenna Coleman dans la peau de Victoria nous fait aujourd’hui nous pencher sur cette reine où il y a beaucoup à dire, mais où je me suis contentée aujourd’hui de juste 5 faits :

numero-1Victoria était ce qu’on appelle « un petit bout de femme »

Vous pensez qu’il vous manque quelques centimètres pour être à la bonne taille ? Croyez-en Victoria, cela ne change rien. Du haut de son 1m52, la Reine n’en imposait pas moins pour autant — son franc-parler n’y étant pas pour rien.

Victoria aura eu aussi tendance à prendre du poids dans les dernières années de son règne, atteignant 115 de tour de taille comme la vente aux enchères de ses royales culottes en 2009 nous l’a confirmé.

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Victoria fut victime de 8 tentatives d’assassinat, la plupart alors qu’elle était dans un carrosse

La Reine Victoria a contredit la mort au moins 8 fois. C’est le nombre de fois où l’on a cherché à la tuer. Le premier attentat contre sa vie eut lieu en juin 1840 par Edward Oxford qui confronta la reine et Albert avec deux pistolets. Viens ensuite le 28 mai 1842, lorsque John Francis tenta de tirer sur elle, mais le pistolet ne fonctionna pas. Le jour suivant, Victoria en carrosse emprunta la même route avec une escorte plus importante. Le but était de provoquer Francis, ce qui fonctionna et il fut capturé puis condamné pour trahison. Pas de chance non plus pour John William Bean le 3 juillet avec un pistolet qui n’était pas assez puissant.

L’irlandais William Hamilton utilisa aussi une arme à feu en 1849. Robert Pate, ancien officier de l’armée, réussit à blesser la reine en 1850. En 1872, Arthur O’Connor (qui ambitionnait de devenir plus connu que son grand-oncle Feargus O’Connor) fut stoppé par John Brown, fidèle serviteur de la reine.

Finalement, ce fut la dernière en mars 1882 qui fut la plus menaçante. Le malade mental Roderick Maclean réussit à tirer, la sécurité était toujours aussi peu adaptée.

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La Reine Victoria était porteuse du gène de l’hémophilie et a changé l’histoire en la transmettant

Appelée « la maladie royale », l’hémophilie est une pathologie empêchant la coagulation du sang. Victoria se trouve porteuse de l’hémophilie et va donc la transmettre à son fils Léopold qui mourut après avoir perdu beaucoup de sang suite à une chute. Deux de ses filles, Alice et Irène seront porteuses de la maladie qui va donc faire des ravages dans la descendance royale et se répandre en Europe — avec les mariages — en Allemagne, en Russe et en Espagne. L’histoire aurait sans aucun doute suivi un cours bien différent si Victoria n’avait pas transmis l’hémophilie.

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Le nu, le genre artistique qui avait les faveurs de Victoria

Victoria était passionnée par l’art, étant une artiste accomplie qui a pris des cours de dessins auprès du poète et illustrateur Edward Lear. En ce qui concernait les créations d’autres artistes, Victoria aimait le nu. Elle en offrit beaucoup à Albert qui lui retournait cette attention parfois en lui offrant à son tour des peintures de nu (ou semi-nu).

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Victoria parlait plusieurs langues, dont l’hindoustânî

En partie dû à son éducation stricte, Victoria apprit jeunes plusieurs langues et se révéla douée pour cela. Si l’allemand est sa langue maternelle et qu’il n’y a pas de secrets sur le fait qu’elle parlait anglais, la Reine pouvait aussi échanger en français, italien et latin.

Plus tardivement, elle se lança dans l’apprentissage de l’hindoustânî. Devenue impératrice des Indes en 1877, elle apprit la langue 10 ans plus tard lorsqu’elle se mit à employer des serviteurs indiens.