Auld Lang Syne (Ce n’est qu’un au revoir), de Robert Burns

Auld Lang Syne - illustration du poeme
Illustration du poème Auld Lang Syne de Robert Burns par J.M. Wright et Edward Scriven. Circa 1841.

Né en 1759, Robert Burns est un poète écossais surnommé le « Le Barde de l’Ayrshire » ou le « fils préféré de l’Écosse ». Son œuvre la plus connue est Auld Lang Syne, plus familière sous le titre de Ce n’est qu’un au revoir en France « auld lang syne » se traduit par « le bon vieux temps » ou « le retour au bon vieux temps ».

Le poète a écrit les paroles en 1788, s’inspirant d’anciennes chansons écossaises « d’adieu », bien que les paroles de Burns n’aient été mises en chanson qu’après sa mort. Elle est traditionnellement chantée pour faire ses adieux à l’année écoulée aux douze coups de minuit le soir du Nouvel An. Par extension, elle est aussi souvent entendue lors de funérailles, de remises de diplômes, et comme adieu ou conclusion à d’autres occasions (de nombreuses branches du mouvement scout l’utilisent pour clôturer les jamborées).

Poème de Burns

Should auld acquaintance be forgot,
and never brought to mind?
Should auld acquaintance be forgot,
and auld lang syne?[a]

Chorus:

For auld lang syne, my jo,
for auld lang syne,
we’ll tak’ a cup o’ kindness yet,
for auld lang syne.

And surely ye’ll be your pint-stoup!
and surely I’ll be mine!
And we’ll tak’ a cup o’ kindness yet,
for auld lang syne.

Chorus

We twa hae run about the braes,
and pou’d the gowans fine;
But we’ve wander’d mony a weary fit,
sin’ auld lang syne.

Chorus

We twa hae paidl’d in the burn,
frae morning sun till dine;[b]
But seas between us braid hae roar’d
sin’ auld lang syne.

Chorus

And there’s a hand, my trusty fiere!
and gie’s a hand o’ thine!
And we’ll tak’ a right gude-willie waught,
for auld lang syne.

Chorus

Version anglaise (pour les chansons)

Should old acquaintance be forgot,
and never brought to mind?
Should old acquaintance be forgot,
and auld lang syne?

Chorus:

For auld lang syne, my dear,
for auld lang syne,
we’ll take a cup of kindness yet,
for auld lang syne.

And surely you’ll buy your pint cup!
and surely I’ll buy mine!
And we’ll take a cup o’ kindness yet,
for auld lang syne.

Chorus

We two have run about the hills,
and picked the daisies fine;
But we’ve wandered many a weary foot,
since auld lang syne.

Chorus

We two have paddled in the stream,
from morning sun till dine;
But seas between us broad have roared
since auld lang syne.

Chorus

And there’s a hand my trusty friend!
And give me a hand o’ thine!
And we’ll take a right good-will draught,
for auld lang syne.

Chorus

Version française

La version française n’est pas une traduction littérales des paroles originales, et parle à la place de personnes se disant adieu en sachant qu’elles se reverront à un moment donné.

« Faut-il oublier les amis

ne pas s’en souvenir ?
Faut-il oublier les amis
les jours du temps passé ?

Refrain
Aux jours du temps passé, ami
Aux jours du temps passé
Buvons ensemble à l’amitié
Et aux jours du temps passé.

Nous avons voyagé tous deux
chaque jour d’un cœur léger
Tours et détours un long chemin
depuis le temps passé.

Nous avons galéré tous deux
du lever au coucher
Océans nous ont séparés
depuis le temps passé

Voici ma main ami fidèle
donne ta main à l’amitié
Et nous boirons encore longtemps
aux jours du temps passé.

Et tu offres le premier verre
et j’offre ma tournée
Buvons ensemble à l’amitié

Et aux jours du temps passé. »

Vous pouvez également lire Sonne, cloche éperdue d’Alfred Lord Tennyson pour terminer l’année.